Le travail de coaching amène la personne à reconsidérer son point de vue sur elle-même, les autres et sa situation. L’accompagnement l’aide à recouvrer une capacité de décision qu’elle n’avait plus ou seulement de façon réduite. Il s’agit toujours d’un cheminement vers plus d’autonomie et plus de liberté. Ni le coach, ni le coaché n’ont la solution a priori. Celle-ci émerge dans l’entre-deux du coaché et du coach, dans le colloque singulier de la rencontre.
Plutôt que de chercher des raisons extérieures à ses difficultés, le coaché est invité à construire ses propres choix puis de les assumer dans sa façon d’être et d’agir. Le coaching se présente donc comme une co-construction fondée sur la dynamique des relations interpersonnelles ayant pour but une croissance de la personne coachée et un accompagnement des changements désirés. On peut dire ainsi que si le client est responsable du contenu du coaching, le coach est garant du cadre et du processus.
L’accompagnement en coaching repose sur quatre axes cardinaux :
- Le premier axe est la dimension de la relation : l’authenticité. La nature des rapports relationnels détermine la mise en œuvre de l’action.
- Le deuxième axe est la dimension contractuelle : la clarification de l’asymétrie. Cette dernière est liée à la production d’un résultat chez le coaché et à une obligation de moyens chez le coach.
- Le troisième axe est la direction : la carte n’est pas le territoire. Entendons par direction non pas une instance hiérarchique qui…. Sens en termes de chemin à emprunter et sens en termes de signifiant. Il ne s’agit pas seulement d’atteindre un but, la démarche présente un intérêt tangible pour le coaché.
- Le quatrième axe est celui de la co-élaboration : le partenariat. La dynamique relationnelle bien qu’asymétrique, inscrit coaché et coach dans une attitude dialogique fondée sur le « donnant-donnant ».
Source:
- Le coaching : une forme d’accompagnement à part entière
- Pascal Barreau
